Virginal italien

Photo du virginal italien

Caisse et clavier de 54 touches en tilleul. Placage de buis pour les marches, de poirier pour les feintes.

Le rappel des touches se fait par évidement de la partie frontale (aucun plomb). Etendue de B/GG à e''', avec une octave courte traditionnelle : le Si grave est un Sol (GG), le Do# grave est un La grave et le Ré# grave est un Si grave.

Table d'harmonie en épicéa (épaisseur 3 mm) vernie à la propolis; 2 chevalets en hêtre. Rosace décorée d'une rose de luth.

Cordes : en bronze pour le sol grave, en laiton pour les basses, en fer étamé pour le medium et l'aigu. Chevilles coniques montées à l'ancienne (chevilels non percées). Sautereaux et plectres en delrin.

Décoration en laque bleue ton sur ton ; encadrements dorés ; clavier passé à l'huile de lin, ciré, avec l'inscription suivante en lettres d'or :

Riccho son d'oro e riccho son di suono, non mi sonar si tu non ha del buono

sur la plaque avant. ("Je suis riche d'or et riche de sons, ne me touche pas si tu n'es pas en harmonie")

Accordé au diapason ancien (La=415 HZ), soit un demi-ton au-dessous du diapason actuel, au tempérament inégal (mésotonique adouci).

A cause de ses deux tables d'harmonie (les cordes vibrent entre deux points fixes situés sur des chevalets qui font résonner chacun leur propre table d'harmonie), cet instrument possède de très bonnes basses et un excellent aigu.

Instrument idéal pour la musique des XVIème et XVIIème siècles !

Voir la première étape de sa construction (assemblage de la caisse).

© Jean-Pierre Baconnet - Villecresnes - 1999 - Tous droits réservés.